Le Ouanga-négresse d’Oswald Durand
Le Ouanga-négresse d'Oswald Durand Texte lu par G. F. J'irai, quand le soleil brûlant Fera place au soir qui caresse, Là-bas où le chêne se dresse Sur le ruisselet nonchalant. J'irai prendre d'un doigt tremblant, Sur la branche où dort sa paresse, Le précieux ouanga-nègresse Dans son doux nid de duvet blanc. Et puis, réduit en poudre fine, Je vais te l'offrir, Idaline, Quand, près de toi, j'irai ce soir... […]